- Le projet est développé par Dyar Al Madina en partenariat avec l’Université Hassan II d’Ain Chock. - Il a pour objectif de contribuer à la résorption du déficit en matière de logements pour étudiants dans la région, mais aussi de proposer à ceux-ci un cadre de travail agréable et sécurisé.
Une nouvelle résidence pour étudiants verra le jour à Casablanca. Il s’agit d’un concept développé entre Dyar al Madina, filiale du groupe CDG Développement, et l’Université Hassan II d’Aïn Chock au niveau de la route d’El-Jadida. Le projet a pour objectif de contribuer à la résorption du déficit en matière de logements pour étudiants dans la région, mais aussi de proposer à ceux-ci «un cadre de travail agréable, paisible, sécurisé et convivial», selon les responsables de ladite résidence.
Le projet, qui nécessite un investissement d’environ 240 millions de dirhams, aura une capacité de 2 100 lits. Selon un document de l’entreprise en charge du projet, «la première tranche, d’une consistance de 1 100 lits, est prévue pour la rentrée universitaire 2013. Elle nécessitera un investissement estimatif de 140 MDH». La nouvelle résidence permettra à la ville de Casablanca de créer un certain équilibre entre le déficit en logement destiné aux étudiants et la forte demande qui provient des villes et villages environnants. Il faut dire que la majorité des jeunes qui poursuivent leur enseignement supérieur à Casablanca résident dans les cités universitaires de l’État.
Les autres qui ont fait le choix d’habiter dans des campus ou des résidences privés logent dans des conditions assez onéreuses, parfois défavorables et souvent dans des endroits éloignés des lieux d’étude et ne réunissant pas les conditions nécessaires pour l’étudiant. Face à ce constat, la société Dyar Al Madina a adopté «une stratégie pour ce créneau qui répond, d’une part, au besoin du marché en accompagnement de la volonté des pouvoirs publics ayant pour objectif la résorption du besoin important du logement pour étudiants et, d’autre part, introduit de nouveaux produits innovants en concept et en services en se basant sur son expertise en termes de développement, mais aussi en termes de gestion et d’exploitation».
Dite de nouvelle génération, la résidence qui sera installée sur un terrain de 2,9 ha a été conçue de sorte à assurer aux étudiants indépendance et autonomie, tout en les responsabilisant à travers la mise en place d’un règlement intérieur qui régit la vie commune au sein de la résidence et les rapports entre étudiants et avec la direction. Un contact permanent sera aussi établi en permanence avec les parents des étudiants. S’agissant de la qualité de vie à l’intérieur de la résidence, les concepteurs du projet ont prévu des espaces verts, des chambres sécurisées avec une architecture agréable qui répond aux normes. Des chambres dédiées aux personnes à mobilité réduite seront également mises en place. Par ailleurs, on a prévu des salles d’étude et des commerces de proximité ainsi que des salons d’accueil, afin de créer une ambiance favorable pour les étudiants.
Selon les statistiques provisoires de l’enseignement supérieur pour 2008, seuls 12% des étudiants de l’enseignement supérieur (soit près de 290 000 personnes) sont pris en charge au niveau des résidences universitaires de l’État.
La société Dyar Al Madina a ainsi abordé ce marché dès 2005, à travers le lancement des travaux de réalisation de la première résidence pour étudiants à Rabat, en exploitation depuis 2007. La société a également développé le même concept à Meknès et à El-Jadida, avec une capacité totale de 2 424 lits et un investissement de 168 MDH. Dyar Al Madina veut couvrir les principales villes, notamment Fès, Marrakech, Agadir et Tanger.
L’objectif de la société, à court et moyen terme, est d’atteindre une capacité de plus de 6 000 lits au niveau de ses résidences, à la fois celles existantes et celles en cours de réalisation. Son ambition pour le long terme est de dépasser 10 000 lits.Repères
-* 630 chambres simples avec 13 m² de surface utile
-* 735 chambres doubles avec 17,5 m² de surface utile
-* Surface du projet hors œuvre totale : 39 000 m².
Source : Nadia Ouiddar, Le Matin